Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a déclaré que les pays membres de l’UE étaient extrêmement préoccupés par la conduite des autorités géorgiennes et que celle-ci éloignait le pays de l’adhésion à l’UE. Il l’a déclaré dans des commentaires après une réunion informelle des ministres à Bruxelles, rapporte CCN.
« Nous avons brièvement discuté de la situation en Géorgie. Nous sommes extrêmement et de plus en plus préoccupés par la trajectoire de ce pays qui s’éloigne de l’Union européenne », a-t-il déclaré.
Bruxelles a en fait gelé le processus d’adhésion de la Géorgie à l’UE en réponse à l’adoption de la loi sur les agents étrangers, à la rhétorique anti-occidentale et à d’autres mesures antidémocratiques du gouvernement du « Rêve géorgien ».
Borrell a annoncé les premières mesures après la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE en juin.
Bruxelles a décidé de réduire ses contacts politiques avec les autorités géorgiennes et a entamé une révision de l’aide financière au gouvernement de Tbilissi. Un peu plus tard, on a appris que l’octroi d’une aide militaire à la Géorgie d’un montant de 30 millions d’euros par l’intermédiaire du Fonds européen pour la paix avait été gelé.
Cette semaine, Bruxelles a exprimé son inquiétude quant à l’intention du parti au pouvoir de mettre hors-la-loi la quasi-totalité de ses opposants politiques s’il remporte les élections législatives. Le secrétaire de presse du service extérieur de l’UE, Peter Stano, a mis en garde les autorités géorgiennes contre la réponse de la Commission européenne.