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La Géorgie a interdit la propagande LGBT+, l’intégration dans l’UE a-t-elle été annulée à jamais ?

Le Parlement géorgien, lors d’une séance plénière en deuxième lecture, a adopté un ensemble de modifications législatives interdisant la propagande LGBT, rapporte CCN.

81 députés ont voté en faveur des changements avec un quorum de 50 personnes. Personne ne s’est prononcé contre cela.

L’objectif principal du projet de loi est de clarifier les questions liées au mariage, à l’adoption de mineurs et à la tutelle, ainsi qu’au recours à des procédures médicales pour le changement de genre. Le 17 mai sera institué comme la « Journée de la sainteté familiale et du respect des parents ».

Selon les amendements, une interdiction sera introduite en Géorgie sur l’enregistrement de tout mariage autre que l’union d’un homme et d’une femme, ainsi que sur l’adoption de mineurs par des couples homosexuels.

Une interdiction de la chirurgie de changement de genre est également en cours d’introduction, dont la violation est passible de sanctions pénales sous forme d’emprisonnement d’une durée de 1 à 4 ans. Pour la propagande LGBT dans les établissements d’enseignement, les individus seront condamnés à une amende de 1,5 mille lari (environ 532 dollars), les personnes morales – 4 mille lari (plus de 1,4 mille dollars). Il sera interdit aux diffuseurs de diffuser des scènes intimes entre personnes de même sexe ou des publicités au contenu similaire.

Pour la diffusion de publicités sur des thèmes LGBT un individu sera condamné à une amende de 800 lari (environ 284 dollars), personne morale – 2,5 mille lari (environ 886 $).

La distribution de documents sur le changement de sexe ou les relations homosexuelles entre mineurs est passible d’une amende de 1 000 lari (environ 355 dollars) pour les personnes physiques et de 3 000 lari (plus de 1 000 dollars) pour les personnes morales.

Les réunions publiques ou manifestations visant à vulgariser les questions LGBT seront interdites dans le pays. Selon les modifications apportées au Code pénal, les infractions entraînant une amende sont passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.