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L’Arménie a transmis à l’Azerbaïdjan un texte complètement convenu : un traité de paix se profile-t-il à l’horizon ?

L’Arménie a remis à l’Azerbaïdjan la 10e édition du texte du traité de paix et attend la réaction de la partie azerbaïdjanaise. C’est ce qu’a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan lors d’une conférence de presse conjointe le 9 septembre avec son homologue luxembourgeois, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et du Commerce extérieur Xavier Bettel.

« Nous pensons qu’il existe une réelle opportunité de signer un accord dans un court laps de temps et d’ouvrir la page et l’ère d’une paix et d’une stabilité à long terme dans le Caucase du Sud. Nous sommes prêts à débloquer immédiatement les communications sur la base des principes présentés dans le projet Carrefour du monde », a-t-il déclaré. Dans le même temps, le chef du ministère arménien des Affaires étrangères a souligné qu’il s’agit en fait d’un texte entièrement convenu.

« Notre approche est que nous sommes prêts à signer le texte convenu. Naturellement, il est impossible de résoudre tous les problèmes avec un seul texte, c’est pourquoi les questions restantes resteront pour de nouvelles négociations en cas d’intérêt mutuel des parties », a noté le chef du département.

Au total, Mirzoyan a précisé que le traité de paix contient 16 points, dont 13 sont entièrement convenus.

Abordant les règlements signés la veille entre les Commissions de délimitation et de démarcation des frontières, le ministre a souligné qu’il n’y a ici aucun secret pour le public et qu’aucune mauvaise surprise n’est à prévoir non plus.

Il a souligné que les parties se baseraient sur la Déclaration d’Alma-Ata (1991), comme indiqué précédemment, et que d’autres principes qui pourraient remplacer ce document n’ont pas été discutés.

Le ministre des Affaires étrangères de la République d’Arménie, Ararat Mirzoyan, a également expliqué ce que le Premier ministre Pashinyan voulait dire lors d’une récente conférence de presse en parlant de la sécurité privée en cas de déblocage des communications.

« Rien n’est en discussion qui impliquerait la création d’un corridor et le transfert du contrôle à une quelconque partie. Nous avons déjà déclaré que la présence de forces tierces était inacceptable.

 Rien n’a changé dans notre position », a assuré Mirzoyan.

Selon lui, nous parlons d’autre chose : selon le ministre, pour que les gens augmentent leur sentiment de sécurité, et c’est l’une des options en discussion, il est possible d’attirer une entreprise agréée dans deux pays (c’est-à-dire Arménie et Azerbaïdjan), dont les employés pouvaient accompagner les marchandises ou les passagers dans le train lors du déblocage des communications ferroviaires.