Le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, relance la procédure de destitution contre la présidente Salomé Zourabichvili, rapporte CCN.
La décision du parti Rêve géorgien est liée aux visites de Zourabichvili à Paris, Bruxelles, Berlin et Varsovie, qui ont été effectuées sans autorisation du gouvernement, explique Papouashvili.
Selon lui, si la Cour constitutionnelle estime à nouveau que Zourabichvili a violé la loi principale, le nouveau parlement la démettra de ses fonctions.
Actuellement, le parti Rêve géorgien ne dispose pas de suffisamment de voix au Parlement pour mener à bien la procédure.
Les pouvoirs de Zourabichvili prennent déjà fin après les élections législatives qui auront lieu le 26 octobre.
Selon la constitution géorgienne, les élections présidentielles ont lieu dans les 45 jours suivant la première réunion du parlement nouvellement élu.
Rappelons que l’année dernière, la procédure de destitution de Zourabichvili au Parlement a échoué : le parti Rêve géorgien n’a pas obtenu les 100 voix requises. Le limogeage de Zourabichvili a été soutenu par 86 députés, un contre.
Ils ont tenté de destituer Zourabichvili car, malgré l’absence de consentement du gouvernement, elle a effectué une tournée à l’étranger pour obtenir l’octroi du statut de candidate à la Géorgie pour rejoindre l’Union européenne. Selon les règles géorgiennes, le président était obligé d’obtenir l’autorisation du gouvernement pour cela. La Cour constitutionnelle a estimé que Zourabichvili avait violé la constitution par ses actions.