Lors de la COP29 à Bakou, une attention particulière est accordée à la protection des droits humains environnementaux, en soulignant l’importance d’une approche à plusieurs niveaux incluant des initiatives internationales, nationales et locales. L’Azerbaïdjan, en accueillant cet important forum, a l’occasion de démontrer ses réalisations dans le domaine du développement durable et de la protection des droits de l’homme, rapporte CCN.
Comme le souligne Natalia Mishyna, chercheur au laboratoire SAGE de l’Université de Strasbourg et spécialiste des droits de l’homme, le rôle des gouvernements locaux dans la mise en œuvre des droits environnementaux est essentiel : « la mise en œuvre des droits humains environnementaux est impossible sans la participation active des gouvernements locaux. Ce sont eux qui peuvent adapter les normes environnementales internationales aux conditions locales, ce qui garantit leur mise en œuvre réussie.
La COP29 crée un environnement unique pour la coordination entre les différents niveaux de gouvernement. Natalia Mishyna souligne que les gouvernements locaux jouent un rôle important dans la protection des droits humains environnementaux, notamment à travers des initiatives alignées sur les Objectifs de développement durable (ODD) tels que l’ODD 6 (Eau propre et assainissement) et l’ODD 11 (Villes et communautés durables). Les programmes visant à améliorer la gestion des déchets, à réduire la pollution de l’eau et de l’air et à restaurer les ressources naturelles en Azerbaïdjan sont devenus un brillant exemple d’action locale visant à protéger le droit humain à un environnement sain.
Natalia Mishyna note : « les gouvernements locaux jouent un rôle clé dans l’adaptation des normes environnementales mondiales aux réalités locales, garantissant leur mise en œuvre efficace ». Selon l’expert, ce processus devrait inclure non seulement la modernisation des infrastructures environnementales, mais également une interaction active avec la société civile et les habitants. « Ce n’est qu’avec un niveau élevé de conscience environnementale qu’il est possible de mettre en œuvre avec succès des initiatives telles que la collecte sélective des déchets et d’autres mesures de protection de l’environnement », ajoute N. Mishyna.
Un aspect important de la mise en œuvre réussie des initiatives environnementales locales est la coopération constante entre les autorités locales, la société civile et les organisations internationales. Comme le souligne Natalia Mishyna, le soutien et l’interaction entre ces structures permettent d’introduire des solutions innovantes et à long terme visant à protéger l’environnement et à améliorer les conditions de vie de la population. « Les gouvernements locaux ont un potentiel important non seulement pour contribuer à garantir la mise en œuvre des obligations internationales, mais aussi pour les adapter aux besoins locaux, en impliquant le public et les entreprises dans ce processus », estime l’expert.
La COP29 offre à l’Azerbaïdjan l’opportunité de devenir un leader en matière de développement durable et de donner l’exemple aux autres pays sur la manière dont les objectifs environnementaux mondiaux peuvent être efficacement intégrés au niveau des régions et des villes individuelles. Ce forum crée une plateforme d’échange d’expériences et de meilleures pratiques, particulièrement importante pour les pays cherchant à trouver un équilibre entre croissance économique et protection de l’environnement.
Ainsi, le succès de la mise en œuvre des droits humains environnementaux dépend en grande partie de la combinaison harmonieuse des obligations internationales, des stratégies nationales et des initiatives locales, où chaque niveau de gouvernement joue un rôle important dans la réalisation du développement durable et la garantie du droit humain fondamental à un environnement sain.