Le ministre des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement d’Afrique du Sud, Dion George, a salué les résultats de la 29e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) (COP29), qui s’est conclue à Bakou le 24 novembre 2024.
Comme le rapporte CCN, selon les informations fournies, les décisions prises à Bakou au titre des articles 6.2 et 6.4 de l’Accord de Paris concernant les marchés du carbone permettront à l’Afrique du Sud et à d’autres économies en développement de lancer de nouveaux projets dans ce domaine. Ces projets contribueront à attirer des investissements dans les technologies vertes et à créer des opportunités économiques.
Dion George, qui dirigeait la délégation sud-africaine à Bakou, a exprimé son optimisme avant les négociations quant au fait que les parties prendraient des décisions significatives sur la quantification des ressources nécessaires aux pays en développement pour atteindre des objectifs climatiques ambitieux.
« Certaines parties ont exprimé leur mécontentement à l’égard de la présidence de la COP29 et ont fait valoir que les décisions avaient été prises sans consensus total. Mais pour l’Afrique du Sud, ces décisions constituent une victoire. Nous comprenons la déception exprimée par d’autres, mais considérons les résultats de la conférence comme un pas important dans la bonne direction. C’est plus que ce que nous avions avant les négociations, et nous disposons désormais d’une base pour de nouvelles actions, notamment à la lumière du fait que l’Afrique du Sud deviendra la prochaine présidence du G20 », le ministère cite les propos du ministre.
L’équipe de négociation sud-africaine a particulièrement noté les progrès du programme de travail d’atténuation, coprésidé par le ministre George et son homologue norvégien Tore O. Sandvik.
« Le programme de travail d’atténuation créera des opportunités supplémentaires de partager des expériences et de répondre aux besoins d’investissement. Je suis satisfait du résultat », a déclaré Dion George.
En matière d’adaptation, les parties sont en passe de finaliser les indicateurs qui suivront les progrès vers l’objectif mondial d’adaptation lors de la COP30 au Brésil en 2025. La conférence a également noté le succès de la mise en place de la structure institutionnelle du Fonds d’indemnisation des Pertes et Dommages.
Dirigé par l’Afrique du Sud et la France, le fonds devrait commencer à distribuer des fonds aux communautés vulnérables au changement climatique d’ici la mi-2025.
