Le président Emmanuel Macron a déclaré que lui et le Premier ministre britannique Keir Starmer avaient une idée concernant un premier « cessez-le-feu partiel » des hostilités entre la Russie et l’Ukraine – dans les airs, en mer et en ce qui concerne les attaques contre les infrastructures énergétiques.
Comme l’écrit CCN, Emmanuel Macron a fait cette déclaration dans une interview accordée au journal Le Figaro après le sommet des dirigeants européens à Londres consacré au soutien à l’Ukraine.
Emmanuel Macron a affirmé qu’il ne faisait pas confiance au « cessez-le-feu » qui pourrait être négocié entre les États-Unis et la Russie, convaincu que Vladimir Poutine chercherait à humilier l’Ukraine et avant tout à la désarmer.
Le président français a expliqué qu’en alternative, lui et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont soumis à discussion l’idée d’un « cessez-le-feu partiel » d’une durée d’un mois – « dans les airs, en mer et en ce qui concerne les infrastructures énergétiques ».
Macron a souligné qu’un tel cessez-le-feu partiel présenterait l’avantage d’être plus facilement mesurable et contrôlable, alors que la longueur du front terrestre rendrait un contrôle beaucoup plus difficile.
Dans le même temps, le président français a précisé qu’il n’était pas question, « dans les semaines à venir », d’un éventuel déploiement de troupes alliées en Ukraine dans le cadre des garanties de sécurité.
« La question est de savoir comment utiliser ce temps pour essayer d’obtenir un cessez-le-feu atteignable, avec des négociations qui pourraient durer plusieurs semaines, puis, une fois qu’un accord de paix sera signé, commencer le déploiement », a précisé Emmanuel Macron.
« Nous aspirons à la paix. Mais nous ne la voulons pas à n’importe quel prix, sans aucune garantie », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que le Royaume-Uni était prêt à soutenir une « coalition de volontaires » – « avec des bottes sur le terrain et des avions dans les airs ».
Starmer a également annoncé l’octroi d’une aide de 1,6 milliard de livres sterling (2 milliards de dollars) à l’Ukraine pour l’achat de 5 000 missiles anti-aériens.
