La situation internationale exige qu’un des membres du Conseil de sécurité de l’ONU soit un pays islamique doté du droit de veto.
Comme le rapporte CCN, c’est ce qu’a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un iftar avec des ambassadeurs à Ankara.
« Nous constatons que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, au lieu de partager le pouvoir, tentent de résoudre les problèmes en exerçant des pressions et en concentrant le pouvoir entre leurs mains. Au lieu d’un système mondial qui, en soi, génère des problèmes, il faut établir une structure globale plus inclusive. Les musulmans, qui représentent un quart de la population mondiale, doivent désormais être représentés dans les processus de prise de décision à la hauteur de ce qu’ils méritent », a déclaré le dirigeant turc.
Dans le même temps, Erdogan a souligné que « la sécurité européenne sans la Turquie est impensable ». À cet égard, selon lui, l’existence de l’Union européenne en tant qu’acteur mondial devient de plus en plus impossible sans la Turquie.
Par ailleurs, le président turc a affirmé qu’un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine était possible. Il a ajouté que les deux parties devaient participer au processus de négociation : « Il est impossible d’atteindre la paix sans la Russie ni sans l’Ukraine ».
En outre, Erdogan a indiqué que la Turquie poursuivait son processus de normalisation des relations avec l’Arménie.
« En même temps, nous travaillons à la signature d’un accord de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie », a-t-il souligné.