Le leader du bloc CDU/CSU, Friedrich Merz, qui pourrait devenir le prochain chancelier de l’Allemagne, a exprimé sa confiance dans le fait que le Bundestag approuvera mardi le paquet financier de plusieurs milliards d’euros proposé pour la défense et les infrastructures.
La déclaration de Merz est rapportée par le Financial Times, indique CCN.
Pour adopter ces mesures, Merz, dont les chrétiens-démocrates ont remporté les élections le mois dernier, a convoqué une session extraordinaire du Bundestag, dont le mandat touche à sa fin et où la coalition CDU/CSU, avec les sociaux-démocrates et les « Verts », détient environ 70 % des sièges.
Le moment du vote est crucial, car dans le nouveau Bundestag, l’extrême droite de l’« Alternative pour l’Allemagne » et la gauche de « Die Linke » disposeront d’une minorité de blocage sur de telles réformes.
Lundi, Merz a déclaré qu’il était « sûr » que son paquet serait adopté.
« Je comprends parfaitement qu’il y ait des questions et des doutes. Je pense que nous avons convaincu les critiques. Il y a deux ou trois députés (de la CDU) qui veulent s’en tenir à leur décision de ne pas soutenir (le projet de loi) », a-t-il déclaré.
Comme on le sait, les partis allemands CDU/CSU et SPD, qui négocient la formation d’un gouvernement dirigé par Friedrich Merz, ont convenu que toutes les dépenses de défense dépassant 1 % du PIB seraient exemptées des restrictions liées à la dette.
De plus, un fonds d’infrastructure spécial d’un montant total de 500 milliards sur 10 ans doit être créé, dont bénéficieront également les États fédérés.
Pour faire adopter le paquet avec la majorité requise des deux tiers au Bundestag, la CDU/CSU et les sociaux-démocrates ont inclus les « Verts » dans l’accord.
