Le service de presse de la Maison Blanche a rapporté que des sanctions contre l’Iran avaient été discutées lors d’une conférence téléphonique des pays du « Groupe des Sept » (G7) tenue le 2 octobre.
Selon CCN, l’américain Axios avait précédemment annoncé qu’Israël envisageait d’attaquer les installations nucléaires iraniennes. Parmi les autres cibles possibles figuraient les installations de production pétrolière iraniennes et d’autres installations d’importance stratégique.
Le New York Times a également évoqué la possibilité d’une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. Dans la nuit du 3 octobre, l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett a appelé les autorités israéliennes à « détruire dès maintenant le programme nucléaire iranien ». « Parfois, l’histoire frappe à votre porte et il faut saisir l’instant présent », a écrit l’homme politique sur le réseau social X. « Si nous ne le faisons pas maintenant, je ne pense pas que cela arrivera un jour ».
Quelques heures après l’attaque iranienne, Israël a lancé une attaque dans la banlieue sud de Beyrouth, indiquant qu’elle visait des cibles du Hezbollah.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les parties au conflit à se mettre d’accord sur un cessez-le-feu. « L’incendie qui fait actuellement rage au Proche-Orient se transforme rapidement en un enfer », a-t-il déclaré lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, convoquée le 2 octobre à l’occasion d’une attaque massive de missiles iraniens contre Israël.
Plus tôt dans la journée, le 2 octobre, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré le secrétaire général de l’ONU persona non grata, affirmant que Guterres n’avait pas condamné sans équivoque l’attaque de missiles iraniens contre Israël.
Le Conseil de sécurité nationale (CSN) de Turquie a condamné la décision des autorités israéliennes de déclarer le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, persona non grata. C’est ce qu’a déclaré un communiqué écrit à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité présidée par le président Recep Tayyip Erdogan.
« La décision d’Israël de déclarer le secrétaire général de l’ONU persona non grata et de lui interdire l’entrée dans le pays a été condamnée par le Conseil de sécurité comme le dernier exemple de l’anarchie israélienne », indique le communiqué.
Le CSN a également souligné la nécessité de poursuivre les efforts conjoints pour garantir l’établissement immédiat d’un cessez-le-feu en Palestine.
« Nous appelons ceux qui occupent des postes de responsabilité, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à prendre dès que possible des mesures pour empêcher les attaques israéliennes en dehors du territoire palestinien…Nous confirmons que la Turquie défendra sa nation et son État, ainsi que le peuple et le gouvernement libanais frères contre les attaques israéliennes », indique le communiqué.