Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a prononcé un message de félicitations à l’occasion du 34e anniversaire de l’adoption de la Déclaration d’indépendance.
« Le 23 août 1990, le Conseil suprême de l’Arménie soviétique a adopté la Déclaration d’indépendance. Avec ce document, le peuple arménien a annoncé au monde son désir d’avoir un État indépendant et a enregistré sa volonté. Plus tard, en 1995, une référence à la Déclaration d’indépendance a trouvé sa place et est toujours présente dans le préambule de la Constitution de la République d’Arménie », note le message.
Mais, selon le Premier ministre, malgré diverses interprétations, cela ne signifie pas que l’intégralité du contenu de la Déclaration d’indépendance est incluse dans la Constitution de la République d’Arménie, et le contenu de ces deux documents est identique.
« La preuve la plus frappante en est l’article 5 de la Déclaration, qui dit : « Afin d’assurer sa sécurité et l’inviolabilité des frontières, la République d’Arménie crée ses propres forces armées, ses troupes internes, ses organes d’État et de sécurité publique subordonnés à la Conseil suprême », a-t-il noté.
Le Premier ministre a souligné que l’indépendance, la souveraineté et l’État sont des institutions indispensables à la préservation de l’identité et de l’indépendance arméniennes.
Dans le même temps, comme l’Azerbaïdjan l’a déclaré à plusieurs reprises, l’élimination des revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan, inscrite dans la Constitution arménienne, est la condition principale d’une paix durable entre Bakou et Erevan.
Rappelons que la position de principe de l’Azerbaïdjan sur le traité de paix avec l’Arménie a été confirmée le 1er juillet 2024 par le chef de l’État Ilham Aliyev. Le Président de l’Azerbaïdjan a souligné que tant que la Constitution arménienne n’aura pas été amendée pour éliminer les revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan, aucun traité de paix ne sera signé avec ce pays.
Ainsi, faisant référence à la « Déclaration d’indépendance de l’Arménie », la constitution appelle à « l’unification de l’Arménie et du Haut-Karabakh », ce qui contredit directement la Déclaration d’Alma-Ata de 1991, qui déterminait les limites et les principes des relations entre les États nouvellement indépendants, formé à la suite de l’effondrement de l’URSS.
Le 19 avril de cette année, lors de la huitième réunion de la Commission d’État sur la délimitation des frontières entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et de la Commission sur la délimitation des frontières et la sécurité des frontières entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, il a été décidé que le processus de délimitation des frontières entre les deux pays sera basé sur la Déclaration d’Alma-Ata.
