Les pays du « Groupe des sept » n’ont toujours pas réussi à adopter une déclaration commune à l’occasion du troisième anniversaire de la guerre à grande échelle entre l’Ukraine et la Russie en raison de profonds désaccords avec la position de Washington.
Comme l’écrit CCN, c’est ce qu’a déclaré la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, citée par l’agence Reuters.
Joly s’est entretenue avec des journalistes lors d’un briefing virtuel, répondant à une question sur l’état de préparation de la déclaration conjointe du G7.
« Nous avons travaillé, en effet, avec les Européens et les Américains. Nous poursuivons encore certaines discussions », a déclaré la ministre des Affaires étrangères du Canada, qui préside le G7 en 2025.
Washington s’oppose à toute mention de “l’agression russe” dans une déclaration conjointe du G7 sur la guerre.
« C’est une situation évolutive, et nous allons continuer à dialoguer, mais cela fait trois ans et demi que je suis ministre des Affaires étrangères, et jamais la diplomatie n’a été aussi intense, pour dire le moins », a ajouté Joly.
Elle a également affirmé que le Canada et d’autres pays n’étaient pas d’accord avec la position défendue par les États-Unis à l’ONU, notamment avec la résolution qu’ils ont proposée.
Il y a quelques jours, les médias ont rapporté que les États-Unis refusaient de qualifier la Russie d’agresseur dans la déclaration du G7 à l’occasion du troisième anniversaire de la grande guerre.
L’agence Bloomberg a affirmé que les États-Unis avaient même menacé de retirer leur soutien à la déclaration commune des États membres du « Groupe des sept ».
