Lors de la deuxième semaine des actions de protestation près du Parlement géorgien, des personnes travaillant dans le secteur public ont rejoint les manifestants.
InterPressNews écrit à ce sujet, rapporte CCN.
Comme indiqué, des fonctionnaires géorgiens ont rejoint la manifestation pro-européenne devant le bâtiment du Parlement à Tbilissi dans la nuit du 12 décembre.
De cette manière, ils expriment leur position concernant les événements actuels dans le pays et protestent contre la situation dans le secteur public.
Un employé de la mairie, Giga Sopromadze, a déclaré qu’il y avait deux raisons à ce rassemblement : le gel jusqu’à la fin de 2028 du processus d’adhésion à l’UE et la réaction face aux formes d’intimidation.
« Nous sommes des personnes employées dans le service public, et l’objectif de notre protestation est de faire entendre à la société, y compris à ceux qui représentent aujourd’hui nos employeurs, notre voix selon laquelle nous restons fidèles à la Constitution et à la société, et que nous restons engagés envers le cours européen », a-t-il déclaré.
Selon les journalistes, la veille, 87 députés du Parlement, dont la légitimité n’est pas reconnue par le président et l’opposition, ont soutenu un projet de loi « sur les modifications de la loi sur le service public ».
L’objectif principal des modifications est de simplifier le processus de réorganisation afin qu’un fonctionnaire licencié pour quelque raison que ce soit, y compris politique, ne puisse pas réintégrer le système de la fonction publique ou, à tout le moins, rencontre des difficultés extraordinaires pour y parvenir.
Rappelons que la situation en Géorgie sera l’un des sujets de la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE le 16 décembre, notamment la question des mesures restrictives sera évoquée.