Un groupe de républicains à la Chambre des représentants des États-Unis a envoyé une lettre au président Joe Biden lui demandant de lever les restrictions sur l’utilisation par l’Ukraine des missiles à longue portée fournis par les États-Unis, principalement les ATACMS, dans la guerre contre la Russie.
Parmi ceux qui ont signé – Mike Rogers, président du comité des services armés de la Chambre des représentants, Michael McCaul, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, président du Comité spécial permanent de la Chambre sur le renseignement, Mike Turner, président de la sous-commission sur l’Europe de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Tom Kean, président du sous-comité des crédits de défense, Ken Calvert, vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, membre de la Commission d’Helsinki Richard Hudson.
Ils appellent l’administration de Joe Biden et Kamala Harris à lever les restrictions sur l’utilisation de missiles américains à longue portée « pour frapper des cibles militaires légitimes situées plus profondément sur le territoire russe ».
« Les restrictions insensées de l’administration Biden-Harris, associées aux retards dans l’approbation et la livraison d’armes critiques, empêchent l’Ukraine de mettre fin victorieusement à cette guerre », indique la lettre. « Il est temps que l’administration change de cap et supprimer les restrictions restantes sur l’utilisation par l’Ukraine des armes fournies par les États-Unis contre des cibles militaires légitimes en Russie ».
Selon les auteurs de l’appel, les restrictions actuelles « entravent la capacité de l’Ukraine à gagner la guerre d’agression de la Russie et fournissent aux forces du Kremlin une couverture à partir de laquelle elles peuvent attaquer l’Ukraine en toute impunité ».
« Même si, comme cela a été rapporté, la Russie a retiré de la portée des armes américaines un grand nombre de ses avions équipés de bombes planantes, il reste de nombreuses autres cibles militaires légitimes dans la région, sur le sol russe », ont expliqué les membres du Congrès.
Cependant, ils affirment ne pas partager les craintes d’une éventuelle escalade : « Les craintes d’escalade de l’administration ont été constamment réfutées depuis le premier jour de la guerre. Ni l’utilisation par l’Ukraine d’armes fournies par les États-Unis sur le territoire russe ni son invasion militaire de la région de Koursk – la première occupation étrangère du territoire russe depuis la Seconde Guerre mondiale – n’ont provoqué une escalade de la réaction de la Russie ».
