Le cessez-le-feu entre Israël et le groupe palestinien radical Hamas dans la bande de Gaza a permis de prévenir dans une large mesure la famine dans l’enclave, mais la situation reste complexe.
Comme le rapporte CCN, c’est ce qu’a déclaré le vice-secrétaire général de l’ONU pour les affaires humanitaires et coordinateur de l’aide d’urgence, Tom Fletcher, dans une interview à l’Associated Press (AP).
« Je pense que la menace de famine a été largement évitée. Le niveau de malnutrition est inférieur à ce qu’il était avant l’arrêt des combats », a-t-il déclaré après un voyage de deux jours en Israël et dans la bande de Gaza.
« Les conditions sont toujours horribles, et les gens souffrent encore de la faim. Si le cessez-le-feu échoue, si les accords de cessation des hostilités sont violés, les conditions favorisant la famine reviendront très rapidement », a souligné Fletcher.
Il a appelé Israël et le Hamas à respecter les termes du cessez-le-feu. Le vice-secrétaire général a ajouté que la population de Gaza a besoin de plus de nourriture, de médicaments, de tentes et d’abris, et qu’il existe un risque de propagation de maladies infectieuses dans l’enclave.
L’AP rappelle qu’en vertu de l’accord, Israël laissera passer 600 camions d’aide humanitaire par jour. Selon les estimations de l’ONU, depuis le début du cessez-le-feu, 12 600 camions ont pénétré dans l’enclave.
