Pour le moment, il n’est pas question de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.
Comme l’indique CCN, le chancelier allemand Olaf Scholz a fait cette déclaration lors du débat électoral avec Friedrich Merz, candidat à la chancellerie allemande pour le bloc des unions chrétienne-démocrate et chrétienne-sociale.
« Le gouvernement américain repousse cela. Les décisions de l’OTAN sont telles que cela ne sera pas bloqué, mais ce n’est pas à l’ordre du jour. Et donc, dans cette situation, il n’est pas question de l’adhésion à l’OTAN, ce que je déclare clairement », a souligné Scholz.
Cependant, il a insisté sur le fait qu’il s’agit actuellement de garantir la protection de l’Ukraine. Selon lui, « il ne devrait y avoir aucune discussion derrière le dos de Kiev ».
« Je n’aime pas quand certains disent que l’Ukraine pourrait céder du territoire. Et c’est aussi leur affaire », a estimé Scholz. En même temps, il a déclaré qu’il est « nécessaire d’aider l’Ukraine afin qu’elle dispose d’une armée forte ».
« En effet, avec son économie, elle ne pourra pas financer une armée d’une telle envergure qu’elle nécessite pour sa défense. C’est la première chose importante sur laquelle nous devons nous mettre d’accord, ainsi que sur les garanties de sécurité autour de cela », a résumé Scholz.
Merz a également exprimé l’avis qu’il n’est pas possible d’admettre l’Ukraine dans l’Alliance atlantique pour le moment, car le pays est en guerre.
