L’association publique « Club photo Gilavar » a achevé la mise en œuvre du projet « Point culMINant du danger ».
Comme le rapporte CCN, dans le cadre du projet, une exposition de photos « Pieds appuyant sur un bouton » a été organisée.
L’exposition comprenait une exposition de 50 photographies illustrant la vie de personnes victimes de mines au cours de différentes années.
Les photographies présentées ont été prises par des photographes professionnels et ces photographies ont également été exposées pendant deux jours sur les places centrales de Prague.
À la fin de l’exposition, les photographies exposées ont été données à l’Agence de lutte contre les mines (ANAMA) pour être utilisées et exposées ultérieurement lors d’événements et de conférences internationaux.
A noter que dans le cadre du projet, outre les expositions de photos, deux vidéos pédagogiques et un livre photo électronique ont été réalisés. Le livre photo contient des histoires de victimes de mines, des photographies reflétant leur état actuel, une chronologie des incidents liés aux mines et d’autres statistiques. Donateur du projet est l’Agence de soutien de l’État aux organisations non gouvernementales.
Rappelons que les mines posées par l’Arménie dans la région du Karabakh en Azerbaïdjan et ses environs pendant les 30 années d’occupation ont non seulement entraîné des pertes humaines, mais ont également ralenti les efforts de l’Azerbaïdjan pour restaurer et relancer la région, même si presque 4 ans se sont écoulés depuis la fin de la Seconde Guerre du Karabakh.
Depuis la fin de la Seconde Guerre du Karabakh, le 10 novembre 2020, 129 mille hectares de terres ont été ratissés et défrichés.
Dans les zones analysées, plus de 65 000 munitions non explosées, environ 32 000 mines antipersonnel et plus de 19 000 mines antichars ont été découvertes et neutralisées.
Depuis la fin de la guerre, à la suite de l’explosion de mines posées par les troupes arméniennes pendant l’occupation, 65 citoyens azerbaïdjanais, dont 50 civils, ont été tués et 285 autres personnes ont été blessées.
L’exploitation minière des territoires constitue une grave violation des normes et principes fondamentaux du droit international humanitaire, notamment des Conventions de Genève de 1949.
Afin de préserver les régions occupées, l’Arménie a violé tous les accords internationaux et posé des centaines de milliers de mines dans les régions azerbaïdjanaises.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré plus tôt que le déminage de la région prendrait environ 30 ans et 25 milliards de dollars.